« Ne nous appelez plus clandestins »

« Clandestins veut dire sans papier. Ce n'est pas notre cas. Nous n'appartenons pas à un groupement, c'est vrai. Mais nous avons une licence, donc nous ne sommes pas des hors-la-loi ».

Les transporteurs qualifiés de « clandestins » depuis la réorganisation du transport, ont manifesté leur colère lundi matin.

Selon eux, ils ont purement et simplement été exclus du nouveau dispositif mis en place par le département. Aujourd'hui, ils demandent à être intégrer au groupement de leur secteur.

Quant aux transporteurs affiliés à un groupement, ils ont tenu à apporter leur soutient à leurs collègues : « Nous pensons qu'ils ont le droit d'intégrer le groupement. Comme cela, nous n'entendrons plus parler de clandestins ».

Ces professionnels de la route dénoncent également leurs mauvaises conditions de travail, mettant en jeu leur sécurité et celle de leurs passagers.

Le conseil général, avisé de la situation, a proposé l'organisation d'une réunion aujourd'hui mardi entre les différents transporteurs du Nord-Basse-Terre.