Grève annoncée dans le secteur du carburant

Les pompistes de l'UTPP-UGTG vont donc cesser le travail contre ce qu'ils qualifient de « pression quotidienne ». La date du début de la grève n'a pas été précisé.

Une pression de l'Etat, déjà, qui n'aurait pas respecté le protocole d'accord du 4 mars dernier, signé après la grève générale du début d'année.

Autre pression : celle des gérants de stations-service. Selon l'UTPP-UGTG, ces derniers menaceraient de procéder à des licenciements massifs.

La raison : la baisse de leur chiffre d'affaires après l'interdiction, au 21 juillet 2009, de vendre de l'alcool réfrigéré dans les stations.

L'Union des Travailleurs des Produits Pétroliers regrette que les pompistes soient « accusés de tous les maux », alors que leur situation professionnelle est difficile.

La plupart des pompistes ne toucherait ainsi que le SMIC, quand on retire les primes qui ne sont pas versées quand ils sont, par exemple, en vacances.

« Il faut savoir que certains touchent également le RSTA. Preuve que nous faisons partie des emplois précaires ».

Les pompistes affiliés à l'UTPP-UGTG dénoncent également leurs conditions de travail : certains ne disposent pas de tenue réglémentaire pour travailler.

De plus, ils précisent que les agressions restent récurrentes. Toutes les stations services ne diposant pas d'agents de sécurité.

« C'est aux patrons de réagir face à l'insécurité. Pour le reste, nous demandons l'application du droit. Nous n'inventons rien ».

Un préavis de grève a donc été déposé ce matin. L'UTPP-UGTG espère ainsi que l'Etat et les gérants de stations-service « prendront leurs responsabilités ».