La guerre à l'insécurité routière

L'Association des maires et l'État, représenté par Étienne Desplanques, directeur du cabinet du préfet en charge de la sécurité routière, travailleront ensemble comme le veut la loi relative à la prévention de la délinquance routière. Ils viennent de conclure un partenariat sur la sécurité routière devant une vingtaine de mairies représentée lors d'une réunion de travail à Morne-à-l'Eau.

Pour lutter contre ce fléau qui n'a rien d'une fatalité, la police municipale aura un rôle important à jouer, il faudra changer les mentalités, les comportements, aménager les communes, le réseau routier, construire des trottoirs.

L'État souhaite faire appliquer la loi et les maires devront s'inscrire dans une démarche de pédagogie en rencontrant les différents usagers de la route.

Le représentant du rectorat et le procureur de la République, de leur côté, veulent mettre en place de nouvelles méthodes pour prévenir la délinquance et diminuer le nombre d'accidents et de tués sur les routes du département.

Parmi les mesures prévues, un projet intitulé la « Belle Vie » pour des jeunes âgés de 18-25 via les associations. Ils pourront informer et communiquer sous forme, par exemple, d'une pièce de théâtre.

En dehors des moyens financiers, l'État met aussi à la disposition des communes du personnel formé pour transmettre le message de la sécurité routière. Les maires devront rapidement désigner un référent sécurité routière qui pourra être un élu encadré par les services de l'État.