Hier mardi en début de soirée, les négociations étaient encore au point mort.
Selon certaines informations, le collectif du 5 février contre la vie chère et pour l'emploi aurait revu à la baisse sa demande de réduction sur les prix des produits de première nécessité. De 30% au départ ils auraient réclamé 20%.
Les représentants de la grande distribution, de leur côté, seraient prêts à garantir une baisse immédiate de 10% sur ces produits, mais ne pourraient pas aller au-delà de ce compromis.
Toujours dans cette volonté de réduire le coût de la vie, le président du conseil régional, Alfred Marie-Jeanne aurait accepté de faire un effort de réduction sur l'octroi des mers (taxe sur les produits importés). Mais cette solution serait en partie rejetée, par les maires ; cette taxe constituant l'une de leur principale ressource.
Autre volonté affichée par les travailleurs et les socioprofessionnels : la baisse du coût des services. Entendons par services, les frais liés à la communication (internet, téléphone, téléphonie mobile) les réparations automobiles et diverses et les dépenses relatives aux soins. Ces services pèseraient pour 40% dans le panier de la ménagère.
Enfin, il semblerait que les négociations relatives à l'augmentation des salaires les plus bas n'aient pas été abordées. Rappelons qu'à ce sujet, le premier ministre François Fillon a précisé que «L'Etat ne saurait, à l'évidence, se substituer aux partenaires sociaux dans les responsabilités qui leur reviennent».