Ce sont donc les Antilles-Guyane qui devraient suivre aujourd'hui cet « appel à la mobilisation contre la vie chère ».
La Guadeloupe a débuté sa grève générale le 20 janvier dernier, la Martinique le 5 février et la Guyane et la Réunion probablement aujourd'hui 9 février.
Les revendications sont globalement les mêmes: la baisse des prix des produits de première nécessité et la hausse des bas salaires.
C'est sur ce dernier point d'ailleurs que les chefs d'entreprises, les élus, l'Etat et le Kolektif discutent depuis plusieurs jours.
Pour Elie Domota, le porte-parole du Kolektif, le patronat profiterait de la grève générale pour présenter ses propres revendications et défendre leurs privilèges.
« Yo ka fè grèv an grèv an nou. Ce sont des patrons réactionnaires. En plus, ils font pression sur l'Etat pour obtenir plus d'exonérations. Ce n'est pas normal ».
Lyannaj kont pwofitasyon appelle donc au durcissement de la mobilisation et à la paralysie de la Guadeloupe.
Deux rassemblements sont prévus ce matin à 8 heures devant le Palais de la Mutualité de Pointe-à-Pitre et devant le Conseil général à Basse-Terre.
Les présidents des deux collectivités majeures demandent également à la population de manifester leur soutien au mouvement « dans le calme » en cessant toute activité « pour que les choses aboutissent ».