L'une des revendications immédiates du Kolektif concerne, en effet, la baisse des prix des produits de consommation courante.
Hier soir, les discussions, parfois houleuses, n'ont pas abouti à la signature d'un protocole d'accord. Mais les parties ont semblé confiantes.
« Nous avons sélectionné 54 familles plus importantes que les autres, sur lesquelles nous proposerons plus de produits » ont précisé hier soir les chefs d'entreprises.
Les négociations d'aujourd'hui devraient donc reprendre sur cette base définie par les grands patrons et Lyannaj Kont Pwofitasyon.
Le Kolektif a également demandé à l'Etat et aux enseignes de lui fournir les prix des produits à leur arrivée dans le département, afin de connaître les marges effectuées.
Pour la délégation de Lyannaj Kont Pwofitasyon présente hier soir aux négociations, l'écart ne doit « pas excéder 10% par rapport aux prix de l'hexagone »
La mise en place d'un Bureau d'Etude Ouvrière a aussi été demandée par le Kolektif « afin de veiller à ce que les prix n'augmentent pas dans six mois ».
Ce bureau devrait être composé d'associations de consommateurs et de syndicats et disposeraient d'un budget de 200 000€ afin de mener à bien ses missions.
Le Président du Conseil régional s'est montré, de son côté, optimiste quant à une sortie rapide de la crise.
Victorin Lurel a rappelé que sa collectivité « avait concédé une baisse de l'octroi de mer conséquente sur des milliers de produits ».