Nouvelle Calédonie : le président de l'USTKE reste en prison

La tension sociale est toujours vive en Nouvelle Calédonie. Le président du syndicat indépendantiste USTKE, qui avait été condamné fin juin à un an de prison ferme suite à une opération de blocage à l'aéroport de Nouméa, s'est vu refuser sa demande de libération.

Parmi les 28 syndicalistes qui comparaissaient avec lui en appel ce mardi, cinq ont été également maintenus en détention.

L'enlisement d'un conflit social avec la compagnie aérienne calédonienne Aircal avait provoqué de vives tensions en Nouvelle Calédonie début août. Les affrontements avec les forces de l'ordre s'étaient multipliés sur les différents barrages montés par les manifestants. La condamnation de Gérard Jodar en juin avait par ailleurs fait vivement réagir l'ensemble des syndicalistes calédoniens.

Le climat en Nouvelle Calédonie s'était détendu après la signature le 6 août d'un protocole d'accord mettant fin au conflit avec la compagnie Aircal. Les indépendantistes USTKE et le président de la compagnie aérienne avaient notamment trouvé un terrain d'entente sur le dédommagement des jours de grève.

Mais les tensions pourraient vite resurgir après cette décision de la cour d'appel. Le jugement de Gérard Jodar a été mis en délibéré au 15 septembre.